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L'après-corona : les Français préfèrent la voiture aux transports en commun.
- Perspective : comment la mobilité va-t-elle évoluer après la pandémie de coronavirus
- 1000 Français interrogés sur le comportement routier
Paris, 18 juin 2020 – 83 % des automobilistes en France réfléchissent à emprunter un itinéraire différent pour éviter les embouteillages et les routes chargées. Moins de la moitié d'entre eux sont prêts à prendre les transports en commun. C'est ce qu'a montré un sondage réalisé juste après le début de l'épidémie de coronavirus en mars. Une fois les restrictions levées, les transports en commun seront vraisemblablement encore moins populaires qu'auparavant et les embouteillages empireront. Un institut d'études de marché français a interrogé un échantillon représentatif de 1000 citoyens pour le Kapsch TrafficCom Index.
Les automobilistes réagissent aux embouteillages en réfléchissant à un itinéraire alternatif (83 %), en évitant les trajets non essentiels (78 %) ou en vérifiant les conditions avant de partir (76 %). En revanche, moins de la moitié des automobilistes (43 %) seraient prêts à abandonner leur voiture au profit des transports en commun.
« Nous nous attendons à une chute de la popularité des transports en commun pour se rendre d'un point A à un point B après l'épidémie de coronavirus », explique Nathalie Leboucher, vice-présidente des ventes pour l'Europe de l'Ouest, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (WEMENA) de Kapsch TrafficCom. « La gestion de la circulation devra en tenir compte ».
Le nombre de véhicules a atteint 39.5 millions.
L'augmentation du volume routier et de l'encombrement des routes date de bien avant l'épidémie de coronavirus : la nette hausse du nombre de voitures immatriculées y est pour beaucoup. Le nombre de voitures immatriculées en France atteint 39.5 millions en 10 ans (2009-2018), soit une augmentation de 2.3 millions de véhicules.
« Des solutions techniques existent aujourd'hui pour garantir une circulation fluide même en cas de volume très important », déclare Nathalie Leboucher. « La gestion de la circulation repose sur plusieurs piliers et implique la connexion entre l'informatique des voitures et les systèmes publics de navigation, la commande adaptable des feux de circulation ou la sélection collaborative d'itinéraires ».
Comment diminuer d'un quart la durée des embouteillages.
En premier lieu, il faudrait penser à la commande numérique des feux de circulation. On sait par expérience que cela peut réduire d'un quart la durée des embouteillages. L'utilisation généralisée des cartes SIM et des GPS en voiture permet aussi de recueillir et d'exploiter des données trafic provenant des véhicules en temps réel. Cela pourrait considérablement améliorer notre compréhension des conditions actuelles de circulation sur les routes et par conséquent aider à prévoir les bouchons. Les bénéfices seraient comparables à l'introduction des satellites dans la météorologie, ce qui a amélioré les prédictions météo, explique Nathalie Leboucher.
Pour une navigation moins égoïste.
L'échange de données de véhicules en réseau ouvre la voie à de nouvelles solutions de navigation. Actuellement, les calculateurs d'itinéraire et les systèmes de navigation fonctionnent de manière « égoïste » puisqu'ils ignorent les réactions des autres automobilistes : le GPS propose la même alternative à tous les véhicules pour éviter les bouchons. À l'avenir, les centres de gestion de la circulation publique devraient proposer et optimiser les itinéraires. La connaissance de l'administration publique des travaux, événements ou pollution environnementale à certains endroits pourra contribuer à la suggestion d'un nouvel itinéraire, dans l'intérêt des usagers. La demande sera ainsi maîtrisée à l'avance (« gestion prédictive de la demande »).
À propos de l'enquête « Kapsch TrafficCom index »
L'enquête « Kapsch TrafficCom index » a été réalisée avec le concours d'un institut professionnel d'études de marché. Au total, 9 000 participants de 9 pays ont été interrogés. Ces participants forment un échantillon représentatif de la population de chaque pays, pour tout ce qui concerne le trafic, la congestion routière et les stratégies visant à améliorer la gestion du trafic: États-Unis (N=1 000), Argentine (N=1 000), Chili (N=1 000), Royaume-Uni (N=1 000), Allemagne (N=1 000), Autriche (N=1 000), France (N=1 000), Espagne (N=1 000), Australie (N=1.000).
Kapsch TrafficCom est un fournisseur de systèmes de transport intelligents dans les domaines du péage, de la gestion de trafic, de la mobilité urbaine, de la sécurité et de la sûreté du trafic routier, et des véhicules connectés. Kapsch TrafficCom propose des solutions bout en bout couvrant l'ensemble de la chaîne de création de valeur de ses clients, de la fabrication des composants à la mise en œuvre des systèmes, en passant par leur conception et leur exploitation. Les solutions de mobilité fournies par Kapsch TrafficCom contribuent à rendre la circulation routière plus sûre, plus efficace et plus confortable en zones urbaines et autoroutières, tout en contribuant à réduire la pollution.
Kapsch TrafficCom est un fournisseur de systèmes de transport intelligents de renommée internationale grâce aux nombreux projets que la société a menés à bien dans plus de 50 pays à travers le monde. Entité du groupe Kapsch, Kapsch TrafficCom, dont le siège est à Vienne, possède des filiales et des succursales dans plus de 30 pays. Elle est cotée au Premier Marché de la Bourse de Vienne depuis 2007 (symbole du téléscripteur: KTCG). Les 5 000 employés de Kapsch TrafficCom ont généré un chiffre d'affaires de 738 millions d'euros au cours de l'exercice fiscal 2018/19.